Nemetschek Engineering User Contest 2009

Nemetschek Engineering User Contest 2009 • Category 3: CAE Civil Works 145 3 Pont du Val d’Arve d’absences, plutôt que de phases de construction. D’une part, la structure étant entièrement assemblée avant d’être poussée, chaque étape de poussage peut être calculée indépendamment des autres, sans prise en compte de l’historique, et d’autre part, l’utilisation des absences permet d’activer et désactiver un même appui plusieurs fois, ce qui simplifie la création du modèle, par rapport aux phases de constructions. Ce modèle a été essentiellement utilisé pour la vérification de la sécurité structurale et le dimensionnement de la structure métallique. Modélisation n°2 : bétonnage et exploitation La structure métallique du modèle précédent a été reprise et complétée par les éléments en béton. Les phases de bétonnage ont été prises en compte. La section des membrures supérieures est mixte et phasée. La dalle inférieure de l’auge est composée d’une coque excentrée, représentant la tôle du fond, et de deux séries alternées de nervures excentrées. La première série représente les profilés qui raidissent la tôle. La deuxième série représente le béton de la dalle qui est coulée par la suite (la dalle mixte ne porte que dans la direction transversale). A ce stade de la construction, la structure est essentiellement une poutre simplement appuyée. Ce modèle a servi à la vérification de la sécurité structurale en stade de construction et en exploitation, aux vérifications de déformations en service, ainsi qu’à la détermination des contreflèches. Modélisation n°3 : interaction avec la voie La voie est posée sur le pont, ainsi que dans les tranchées couvertes de part et d’autre, à l’aide d’un système de blochets amortisseurs synthétiques, sans traverses ni ballast. Si ce système a l’avantage de ne nécessiter pratiquement aucun entretien, l’effet tampon du ballast en est absent et les tolérances de déformation de l’ouvrage sont fortement réduites. Un problème typique dans ce cas de figure est l’éventuel soulèvement de la voie à la sortie du pont lors du passage d’un train sur l’ouvrage. Le modèle n°2 a été repris, au stade final, sans les phases de construction, et les rails ont été ajoutés au modèle ainsi que les blochets de support. Aux extrémités du pont, les rails continuent, appuyés sur des appuis élastiques en compression seule. Le but est d’évaluer le soulèvement des rails dans ces zones lorsqu’un train se trouve sur le pont.

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