Nemetschek Engineering User Contest 2009 • Category 2: CAE Housing & Buildings 61 2 Nouveau bâtiment de l’ACPC et de calculer les efforts internes par la méthode du spectre de réponse. La partie semi-enterrée comportant suffisamment de refends, la stabilité inférieure du bâtiment est largement assurée. Cette partie a néanmoins été modélisée, d’une part pour tenir compte des conditions d’appuis totalement asymétriques de la partie supérieure du bâtiment sur les niveaux semienterrés, lesquelles ont une influence non négligeable sur le comportement dynamique de la partie supérieure, et d’autre part pour disposer des résultats de descente des efforts sismiques de la partie supérieure jusqu’au fondations. Les masses de la partie semi-enterrée n’ont toutefois pas été prises en compte, ce qui a permis d’alléger considérablement l’analyse modale. Les hypothèses admises pour ce calcul sont les suivantes : • Zone de risque sismique : Z1 • Classe du sol de fondation : C • Classe d’ouvrage : CO II • Coefficient de comportement : q = 2 • Les masses des étages inférieurs ont été admises à zéro, leur influence étant très faible. • La rigidité des murs a été admise à 70 % de leur rigidité statique. Le choix d’un coefficient q = 2 a été dicté par la comparaison des efforts statiques et des efforts sismiques. Le cas statique est souvent déterminant et il n’est de ce fait pas nécessaire de réduire les efforts sismiques avec un calcul ductile de la structure. L’utilisation de Scia Engineer a permis de détecter ou de confirmer les points sensibles de la structure, mais également d’optimaliser l’épaisseur, la qualité du béton et la quantité d’armature des refends. Contrôle des déformations La modélisation de la partie supérieure du bâtiment E comprenant le porte-à-faux a également permis de calculer les déformations des bords de dalles en tenant compte du fluage et de la fissuration des dalles. Cette vérification s’est avérée nécessaire, car la pose de la façade entièrement vitrée nécessite la prise en compte de tolérances relativement faibles. Il a donc fallu s’assurer que le système des façades était compatible avec les déformations de la structure. Pour ce faire, une précontrainte en toiture par sommiers renversés, introduite dans le modèle par charges équivalentes, assure une déformation quasi-nulle sous le poids propre de la structure au droit des piliers suspendus.
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